Contemplation du Linceul
Réflexions
- Le Linceul, preuve ou signe de la Résurrection de Jésus ? par le Père Martin Pochon - Cahier MNTV 70
– Lettre de Paul Claudel à Gérard Cordonnier : La Photographie du Christ (1935) – Cahier MNTV n° 46
– Le St- Suaire et l’Icône (I) – par Sœur Marie-Claire Taillandier – Cahier MNTV n° 37
– Le Saint Suaire et l’icône (II) – par Sœur Marie-Claire Taillandier- Cahier MNTV n° 38
– Le Saint Suaire et l’icone (III) – par Sœur Marie-Claire Taillandier – Cahier MNTV n° 39
– Linceul et Passion – par Béatrice Guespereau – Cahier MNTV n° 42
– Le vrai visage de l’invisible – méditation de Dominique Ponnau lors du Forum du 6 mars 2010 – Cahier MNTV n° 42
Pourquoi ? Pourquoi pas ? - Réflexion de Mgr Jean-Charles Thomas - mars 2008
Article paru dans le Journal de la Paroisse de St Jean de Monts, Vendée (mars 2008)
Ce grand tissu conservé à Turin ( 4,36 m. sur 1,10 m) fait beaucoup parler de lui depuis des siècles.
Pourquoi ? Parce qu’il résiste à tous les scientifiques. Ils ne parviennent pas à expliquer ce que la photo donne à voir : l’empreinte d’un homme d’environ 1,77m, ayant subi flagellation, couronnement d’épines, crucifixion et coup de lance ouvrant son flanc droit.
Pour certains, c’est le grand drap ou linceul dans lequel Jésus de Nazareth fut enveloppé et posé au tombeau le soir de sa mort. Il a été conservé puisque le cadavre de Jésus n’y fut pas retrouvé trois jours plus tard. Linceul vénérable, portant toutes les traces de la Passion du Christ. Un signe pour notre époque, devenu célèbre depuis que Segundo Pia le photographia en 1898 et vit apparaître un visage stupéfiant de vérité, de paix et de spiritualité.
Ces dernières semaines, le linceul a été sorti du coffre hautement protégé dans lequel on le conserve, pour être photographié selon les techniques les plus sophistiquées du numérique. On devrait pouvoir en tirer prochainement des reproductions inégalables sur tissu ou sur écran. géant. Depuis un siècle, les photos de l’Homme du Linceul et de son Visage font réfléchir et prier, mieux que toutes les icônes, fresques ou peintures. Beaucoup sont bouleversés intérieurement en les contemplant. Ils recommencent à croire et à lire les Evangiles.
Pour d’autres, pas question de penser qu’il s’agit du Linceul de Jésus de Nazareth. Pourquoi ? Parce que le tissu du linceul, daté selon la méthode du carbone 14 à partir de quelques fils analysés dans trois laboratoires prestigieux, aurait été tissé entre 1260 et 1390. Toutefois, périodiquement, cette datation réalisée en 1988, donne lieu à des discussions entre scientifiques. Et surtout, surtout, elle ne fait que rendre encore plus mystérieuse l’origine du linceul : selon quelles techniques et pour quelles raisons un faussaire aurait-il « incrusté » dans ce tissu l’empreinte d’un homme et les traces de sang qui ne portent aucun signe d’étirement, inévitable lors de la séparation du corps et du tissu.
Mon avis ? Que les scientifiques continuent à chercher en utilisant tous les moyens que les techniques mettent à leur disposition pour percer enfin le mystère du Linceul !
En attendant, tous ceux qui veulent méditer sur la passion du Christ à partir des évangiles peuvent le faire en contemplant cette représentation unique, inégalable, inexpliquée, d’un homme ayant subi tout ce que disent les évangiles, selon lesquels il a traversé la mort,a ressuscité, demeure vivant et sauve ceux qui croient en son enseignement et à sa résurrection d’entre les morts.